Sur Instagram, le technicien marseillais a posté un long message pour faire son bilan de la saison 2019-2020 : « Vice-champion de France ! Que dire ? Quels mots choisir ? Par où commencer ? Quel exploit extraordinaire ! Tant de moments de joie, tant d’explosions de sentiments ! Résumer cette saison entre éclats et moments d’exceptions est trop facile, car il en a été ainsi pendant plusieurs matches consécutifs. Ce qui a marqué et marque souvent les équipes de choix, c’est la capacité de se réinventer face à l’adversité, que ce soit quand elle touche le fond où quand les rêves nous échappent à la porte. Nous étions un groupe ! Nous étions une équipe. Nous savions être cohérents et avoir le bon mot et la bonne réaction les uns envers les autres. Cet état d’esprit s’est senti au quotidien d’une communion avec chacun. Le problème de l’autre est mon problème. C’était comme ça à chaque étape de ce voyage.
Je vous remercie tous sans exception. À mes joueurs brillants et inégalés qui, avec beaucoup d’efforts et d’altruisme, ont tout donné à chaque match. À Frank McCourt et Jacques Henri-Eyraud. À Andoni Zubizarreta et Albert Valentin qui m’ont amené dans cette merveilleuse ville de Marseille et m’ont permis de connaître la force du Vélodrome et la passion unique de ses habitants. À mon staff, amis de voyage, mes rois de compétences. Au staff médical, décisif et tolérant qui a obtenu des résultats uniques cette saison. Au personnel administratif et logistique attentif à chaque détail. Aux fans qui sont actuellement envahis par ces mêmes sensations, qui veulent crier de joie, mais où la larme persiste à retenir la passion, merci ! Merci du coeur ! Votre force et votre sens de l’exigence nous ont obligés à répondre. Cette victoire est aussi la vôtre.
Je voudrais terminer en dédiant cette deuxième place à l’ancien président marseillais Pape Diouf. »
AVB va désormais pouvoir se tourner vers l’exercice 2020-2021, lequel s’annonce aussi passionnant. De nombreux défis seront à relever pour permettre à l’OM de franchir le cap évoqué par Jacques-Henri Eyraud. Il s’agira également de faire taire quelques langues.