« Nous avons acté les décisions et au regard de nos statuts, elles sont actées et solides. Il y a un débat juridique sur le fait d’arrêter le championnat. Les déclarations du Premier ministre et de la ministre des Sports, on est dans un cas de force majeur. On n’est pas en mesure de reprendre dans un cadre normal. Les classements ont donné lieu à des votes, c’est le Conseil d’Administration qui fait foi et qui a le pouvoir d’arrêter les classements. Il y a une seule question qui est en suspens : celle des montées et des descentes en Ligue 2 », a déclaré la présidente de la LFP.
« Nos petites dissensions sont ressorties encore plus »
Elle a également taclé les clubs qui ont créé des polémiques, ces derniers jours : « On a besoin d’une gouvernance plus ramassée, de syndicats de clubs plus réunifiés et de solidifier nos statuts. Cette période a été déstabilisante pour tout le monde. Il y a un enjeu médiatique, toutes nos petites dissensions sont ressorties encore plus. On le déplore. La mobilisation du foot en matière de solidarité où tous nos clubs, joueurs et instances se sont mobilisés pour faire des dons, tout ça malheureusement n’a pas été suffisamment mis en avant, on peut s’en prendre qu’à nous. Il faut tirer les conséquences et nous les tirerons », a-t-elle poursuivi.
Lyon et Lille ont notamment milité pour qu’un classement leur étant plus favorable soit pris en compte.