Van Langenhove : « Le tricheur c’est Vata, pas moi »

Arbitre du match Benfica-OM (1-0), en avril 1990, Marcel van Langenhove regrette son erreur sur le but marqué de la main par Vata.

Chris Waddle

« Ah, si le VAR avait alors existé… J’aurais été sauvé ! Je n’ai pas fait d’erreur, c’est de la malchance. Je ne vois pas la main et je valide le but », a-t-il confié à L’Équipe. Il était masqué, au moment du geste de Vata : « Je comprends la déception des Marseillais, le tricheur est Vata, pas moi… Et aussi celui dont je ne citerai pas le nom, qui met le feu aux poudres. » Bernard Tapie l’avait accusé d’avoir perçu de l’argent, il a été blanchi par une enquête de la fédération : « J’ai été maire de Wemmel pendant neuf ans, je suis encore bourgmestre d’honneur, demandez aux gens d’ici si je ne suis pas honnête. J’ai été élu meilleur sifflet de Belgique, sept fois de suite, de 1984 à ma retraite en 1991. (…) J’ai reçu des menaces, ils sont sanguins à Marseille ! Mais je suis revenu deux fois avec des élus de l’intercommunale, pour des séminaires. On a mangé Chez Michel, près de la mer. C’était bon », a-t-il ajouté.

Les Lisboètes s’étaient finalement inclinés en finale, face au Milan AC, sur le plus petit des scores (0-1).

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