« On est en discussion pour qu’ils acceptent de faire un effort supplémentaire si la situation devait se prolonger et si, par exemple, les diffuseurs devaient ne pas payer les droits TV qui étaient dus au club. C’est un enjeu très important et je pense qu’ils comprendront que faire un effort supplémentaire s’impose dans ce contexte aussi difficile », a déclaré le président de l’OM. Et vraisemblablement, si les joueurs de la Juve ou de la Roma sont capables de sacrifier quatre mois, c’est loin d’être la même chose pour certains membres du vestiaire phocéen.
« Ce serait injuste et démagogique »
Quant au recours au chômage partiel, JHE ne comprendrait pas d’éventuelles critiques : « Ce serait injuste et démagogique de le dire comme ça. En France, un club comme l’OM paie plus de charges patronales que la totalité des clubs de football du championnat espagnol. Quand un dispositif d’activité partielle permet à un club en situation économique très difficile – et ce n’est pas seulement le cas de l’OM – de ne pas payer de charges patronales pour traverser la crise, je pense que c’est une mesure juste qu’un club de football doit pouvoir appliquer dans des conditions aussi exceptionnelles. Il y a aussi de la solidarité financière vis-à-vis des collaborateurs. Les dirigeants ont décidé de baisser leurs salaires pour s’aligner sur les collaborateurs qui ont vu des pertes des salaires. »
Dos au mur car lâché par Canal+ et beIN Sports, l’OM doit batailler sur tous les fronts pour limiter la casse.
