Galli se paye violemment Eyraud

Carine Galli n’admet pas que Jacques-Henri Eyraud tente de gommer ses erreurs en mettant la pression sur ses joueurs pour faire baisser leur salaire.

Jacques-Henri Eyraud

« Moi ça me rend folle d’entendre Jacques-Henri Eyraud qui d’une certaine façon se sert de cette pandémie pour essayer d’atténuer les erreurs qu’il a pu commettre en tant que président de l’Olympique de Marseille. Il est arrivé à son poste en octobre 2016, donc des exercices entiers il en a fait plusieurs avec l’OM, il a misé sur des qualifications pour la Ligue des champions, il a misé sur des joueurs âgés donc sans plus-value à la revente derrière avec des salaires extrêmement élevés. Il a prolongé Rudi Garcia alors qu’il était déjà en difficulté, donc à sortir des millions d’euros pour le dédommager une fois qu’il a été limogé. Et maintenant il explique que ce sont les joueurs qui doivent faire des efforts. Mais c’est lui qui a signé des chèques énormes et colossaux, alors qu’il n’a pas les moyens pour le faire », a estimé la journaliste au micro de la chaîne L’Équipe.

« Si l’OM avait été bien géré… »

Elle voit une similitude avec l’époque Vincent Labrune : « C’est un peu le même problème qu’à l’époque de Margarita Louis-Dreyfus quand il a y eu la récession. A l’époque c’était avec les Gignac, Ayew…, et aujourd’hui tu as ça avec les Payet, Mandanda, Abdennour ou Rami, il y a encore quelques mois. Donc non, on ne peut pas se servir de cette pandémie pour demander aux joueurs de sauver l’Olympique de Marseille. Si l’OM avait été bien géré, la situation ne serait pas aussi terrible, car même sans cette pandémie l’Olympique de Marseille était étranglé financièrement. Je trouve ça vraiment très moyen de la part du président de se servir de cela », a-t-elle ajouté.

Le manque d’expérience et de connaissance de Jacques-Henri Eyraud dans le domaine du football a certainement coûté très cher à l’OM. Il est même assez incompréhensible qu’il ait été maintenu à son poste par Frank McCourt. Il n’en reste pas moins qu’il faut désormais sauver ce qui peut l’être…

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