« Personnellement, j’en suis à mon douzième mois de confinement, en cumulé. Et au GIGN, les confinements, c’était souvent plus spartiate, dans des pays compliqués. La priorité, c’est de protéger notre personnel, et je sais que le confinement peut être difficile psychologiquement. On a donc une hotline, où il est possible de contacter des psychologues », a-t-il indiqué à L’Équipe. Par ailleurs, quelques employés continuent de travailler : « L’activité tourne au ralenti, mais elle tourne quand même un peu, au centre d’entraînement et au stade. Les pelouses nécessitent des soins presque quotidiens, de l’arrosage, de la tonte. Au stade, j’ai maintenu l’entretien et la sécurité : il y a du gardiennage et de la surveillance, notamment électrique. Et il y a cette grande bâche de soutien à ceux qui sont en première ligne. Tous les soirs, pour eux, à 20 heures, on diffuse Jump et deux fois Aux Armes. On l’entend de très loin », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Thierry Aldebert a notamment été lieutenant-colonel de gendarmerie et officier supérieur au sein du GIGN.