« Il y a dix jours, on s’est réunis avec plusieurs présidents de club. Depuis, on s’appelle tous les jours. On est en compétition toute l’année, mais là, on travaille pour l’intérêt général. Pour trouver des solutions qui, in fine, seront proposées à la Ligue. On s’est réparti les postes : social, salaires des joueurs, calendrier, finances, droits télé », a expliqué le patron lillois au quotidien.
« On doit se faire un trésor de guerre »
Le Nordiste s’occupe de trouver un financement pour les formations de L1 : « On doit avoir un système de sécurité plus fort, les fonds propres de la Ligue ne sont pas énormes. (…) On doit se faire un trésor de guerre. Mais pas un trésor de guerre dans une banque qu’on n’aurait pas le droit de toucher. Non, une ligne de crédit, de plusieurs centaines de millions d’euros, qu’on pourrait débloquer à l’issue d’un vote effectué par les clubs, dans une situation comparable à aujourd’hui. » Son montant pourrait être élevé : « On situe notre demande entre 300 et 500 millions d’euros. » Il espère obtenir un taux intéressant : « Autour de 8 %. Sur une durée de trois à cinq ans, cela coûterait 3 à 4 millions d’euros à chaque club de L1 par an. Compte tenu de l’urgence, c’est acceptable », a-t-il ajouté.
Très impactés par la crise liée au coronavirus, les clubs français s’organisent afin de trouver des solutions.