« J’ai appris avec stupeur le décès de Pape Diouf mardi soir. Sa disparition subite et brutale m’attriste profondément. Comme journaliste d’abord, comme agent ensuite, puis comme dirigeant de l’Olympique de Marseille, Pape forçait le respect de l’ensemble du football français où il s’était imposé, au fil du temps, comme une personnalité de premier plan », a indiqué le sélectionneur à La Provence.
« Un homme de conviction et d’esprit »
Il s’est ensuite souvenu de ses rapports avec lui : « Le souvenir de nos premiers échanges remonte au début de ma carrière lorsque Pape conseillait mon ami Marcel Desailly. J’ai alors découvert un homme de convictions, un homme d’esprit, passionné par le football et ses acteurs. Même si notre collaboration fut brève, je n’oublie pas, évidemment, que c’est lui qui m’a permis de devenir l’entraîneur de Marseille en 2009. Pendant mes trois saisons sur le banc de l’OM, j’ai pu mesurer sa popularité, immense, auprès des Marseillais dont il avait su gagner le coeur. Cette popularité était à la hauteur de son amour pour cette ville et ce club auxquels il était très attaché et qu’il incarnait si bien. »
Pour rappel, Pape Diouf a été évincé de façon scandaleuse lors de l’été 2009, Vincent Labrune lui reprochant (certainement à tort) notamment une mauvaise gestion du budget. Deschamps n’a finalement pas pu travailler avec lui, dans le club olympien.