Ce comité était composé de plusieurs présidents de clubs de l’élite (Jacques-Henri Eyraud, Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Michel Aulas), de Claude Michy, président de l’UCPF (qui représente des clubs de L2), de Bernard Caïazzo, co-président de l’AS Saint-Etienne et de Première Ligue (syndicat des clubs de L1), de Didier Quillot, le directeur général exécutif de la Ligue et de Noël Le Graët, le président de la FFF. Mais ce comité a vite tourné court devant l’opposition que lui ont fait certaines personnalités, dont Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue : « Pour rappel, ce « comité de pilotage » n’a statutairement aucune existence et ne pourra prendre des engagements pour le compte de la Ligue. (…) Par ailleurs, je me joins à de nombreux présidents pour vous exprimer notre étonnement sur la composition dite « démocratique » du groupe de réflexion qui ne nous semble pas représenter l’ensemble des typologies de clubs. »
Ce comité est donc mort-né, lundi, avant même sa première réunion, et donne une image particulièrement négative du football français, qui est incapable de s’accorder en ces temps difficiles pour l’ensemble de la population française.