« Je suis arrivé à Abidjan il y a trois jours, puis de là, le club m’a conseillé d’aller à Yaoundé, pour me faire faire un visa dans mon propre pays, pour la Chine. Mais le jour de mon arrivée au Cameroun, ils ont fermé les frontières et confiné tout le monde, a expliqué l’ancien joueur de l’OM à La Provence. Heureusement, c’est mon pays, et j’ai un préparateur physique qui me suis toujours quand je suis ici et je peux donc travailler dans la salle de gym à la maison, en suivant le programme que le club de Shanghai m’a donné. Mais j’ai mal parce que ma femme et mes enfants sont à Abidjan. C’est vraiment difficile. À être bloqué, confiné, j’aurais préféré l’être avec ma famille. Je bosse, mais j’aurais voulu être avec les miens. »
« Il faut suivre l’exemple chinois »
Le milieu défensif a indiqué que les autorités camerounaises avaient pris très au sérieux l’épidémie : « Ce qui est rassurant, c’est que l’épidémie est prise très au sérieux ici aussi. Il y a un couvre-feu à partir de 18h, les écoles, les magasins sont fermés. Il faut suivre l’exemple chinois, la manière avec laquelle ils ont réglé cette affaire, ils ont mis des moyens, aspergés des produits dans les villes. » Il espère que la situation s’améliorera rapidement : « Dans trois semaines ? À ce moment-là, on verra ce qu’il en est, ce qui est ouvert, fermé, où je peux aller. Mais là, je suis triste parce que, quand le championnat va reprendre, on va jouer tous les trois jours pour rattraper le retard et je ne verrai encore pas mes enfants. »
La Chine est parvenue à endiguer la propagation du virus en instaurant un confinement strict et en mettant en oeuvre des moyens importants. Espérons que la France saura en faire de même.