« Mon père m’avait présenté un préparateur physique (Patrick Albertini) depuis la deuxième partie de saison dernière. Là, j’ai vraiment commencé à travailler avec lui. Et il m’a aidé sur beaucoup de choses. Mentalement aussi, a-t-il indiqué lors d’un entretien donné à L’Equipe. Des fois, je pensais aller travailler le physique avec lui et on ne faisait que parler. Au début, c’était surtout ça d’ailleurs. J’ai aussi changé des petits détails qui ne regardent que moi dans ma vie personnelle », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Mon père, c’est mon pilier. Je l’appelle avant chaque match. Il me sort deux ou trois conneries, ça me détend, même si je ne suis pas un stressé de nature. Ça l’a beaucoup affecté ma mauvaise période, aussi. Il ne le dira pas parce qu’il est fier. Mais je le sais et ça m’a touché. C’est aussi pour lui que je me suis battu pour revenir. »
« Tout le monde pourrait partir à la guerre avec Villas-Boas »
Il a également beaucoup apprécié la méthode d’André Villas-Boas : « Il m’a convoqué dans son bureau au premier entraînement après Rennes. C’est quelqu’un de franc, sans langue de bois. Il voulait savoir si mentalement j’allais bien. Je lui ai dit : « Coach, c’est une mauvaise période, si je lâche, je suis mort. J’accepte vos choix (Amavi passera 3 matches comme remplaçant). Mais je vais m’accrocher, soyez-en sûr. Et ça va revenir. » Ça l’a rassuré. Il a été content de mon entrée à Paris (0-4, 27 octobre, depuis, hors suspensions, il a disputé l’intégralité des rencontres de L 1). On a continué ensuite à parler, à travailler avec la vidéo. Il m’a fait bosser avec les adjoints. Le coach pense à chaque détail. Ça rassure énormément. Tu sais où tu vas. Humainement, il dégage quelque chose de fort. Tout le monde pourrait partir à la guerre avec lui. »
Le latéral gauche a repris confiance et enchaîne les grosses prestations, sur son côté. Et on sent effectivement qu’il ne doute plus au moindre accroc.