Face aux journalistes, l’ancien entraîneur marseillais n’a pas voulu en rajouter sur la rivalité entre les deux clubs. Tout au moins jusqu’à un certain point. « Y a-t-il un ou deux Olympique(s) pour vous, Rudi ? – On s’en fout de ça franchement. As-tu été surpris par la manière avec laquelle l’OM a utilisé ta présence sur le banc comme un levier de motivation en L1 ? – On s’en fout aussi de ça », a lâché le technicien.
« Parfois, une action avec ses mains est sanctionnée »
Et de poursuivre : « Ne comptez pas sur moi pour vous faire vos gros titres, vous les trouverez tout seuls, poursuit l’entraîneur lyonnais. On aura le temps pour parler de tout ça, la vie ne s’arrête pas aujourd’hui après la conférence de presse, enfin j’espère. » Le coach lyonnais ne ressent pas de pression : « Je ne la vois pas », a-t-il affirmé. En revanche, il n’a pas oublié l’excuse qu’il avait trouvée à la défaite de la rencontre de championnat : « Depuis qu’il s’est blessé au bras contre Lille, je l’ai trouvé très diminué. C’est normal, on a besoin de ses bras pour jouer au football, même si parfois, une action avec ses mains est sanctionnée. » Il s’agissait bien d’un tacle à l’arbitre, concernant une main prétendument non sifflée de Sanson.
Si Garcia pense vraiment que la victoire du 10 novembre est due à une erreur d’arbitrage, on espère bien que les Phocéens auront à coeur de lui prouver le contraire.