« J’avais dit qu’on pouvait passer « sur un malentendu ». Quelquefois quand tu sors en boîte le week-end, tu rentres tout seul. Mais ce soir ce n’est pas « sur un malentendu », car à un moment donné, on pouvait penser qu’on allait revenir, a déclaré le technicien alsacien après la rencontre. On a eu des occasions, on ne les a pas saisies. Mais on n’a pas à rougir, je n’ai rien à reprocher au niveau de l’état d’esprit, sauf un quart d’heure où on a baissé la garde. Ce relâchement a permis à Bouna Sarr de réaliser ce slalom magnifique, et à 1-0 ce n’est plus le même match. »
« Il y a des jours où tout vous sourit… »
Il accuse également le manque de réussite : « C’est l’histoire d’un match, il y a des jours où tout vous sourit, et ce n’était pas le cas. Mais je trouve qu’on n’a pas à rougir de notre match. Non, je n’ai aucun regret d’avoir commencé avec Thomasson. On a beaucoup de matches à jouer, j’ai un effectif réduit, beaucoup de joueurs en reprise ou blessés, d’autres malades… Ce n’est pas ça qui fait qu’on est éliminé, on avait onze joueurs sur le terrain. »
Strasbourg et l’OM se recroiseront le 2 mai prochain, en Ligue 1, au stade de la Meinau.