« Je suis toujours très ému quand je parle de Marseille. Je supportais ce club à l’époque où Chris Waddle y jouait (1989-92). J’étais très heureux quand le club m’a appelé, s’est-il souvenu lors d’un entretien donné à La Provence. Le seul problème c’est que je n’ai pas réussi à bien faire les choses. L’OM de l’époque n’est pas celui d’aujourd’hui. Je sortais de neuf mois d’inactivité, j’ai immédiatement joué, j’ai marqué contre mon camp… J’étais le mauvais mec au mauvais endroit et au mauvais moment. Je savais que j’étais en train d’échouer. Et c’est une chose qui me fait enrager encore aujourd’hui. J’ai toujours adoré ce club et ça me fait plaisir d’en parler, mais ça reste une période malheureuse dans ma carrière, car je n’ai pas pu montrer quel joueur j’étais. Mais ce n’est ni la faute du club ni de mes équipiers ni de la malchance. Je n’ai pas d’excuse. »
« Les grandes institutions comme l’OM doivent être au sommet »
Il lui arrive encore de suivre les résultats de l’OM : « De temps en temps oui. Je m’intéresse au football français. Marseille joue un championnat différent de celui du PSG, même si l’objectif doit être d’embêter Paris dans le futur. Depuis quelques années le club grandit, c’est difficile, mais les grandes institutions comme l’OM doivent être au sommet du football français et européen. »
Torrisi n’a disputé que 2 rencontres sous la tunique phocéenne.