« Avec ‘Emi’, tu ne peux pas avoir de mauvais souvenirs. A chaque fois qu’on le taillait, il le prenait mal car il était hyper susceptible. Deux minutes après, il rigolait et il te vannait. On aimait bien le piquer. (…) Ma prise de parole (vers les supporters et les médias, lors d’un entraînement de Nantes, après l’annonce de la disparition d’Emiliano Sala, ndlr) s’est faite naturellement. Mais je m’en serais bien passé… Vis-à-vis de tout le monde, il fallait que quelqu’un emmène un peu plus le groupe, quand il fallait parler ou quand on a rencontré les supporters. J’arrive plutôt à gérer ces moments-là même s’ils m’ont beaucoup affecté. (…) » Le milieu de 25 ans, ancien capitaine des Canaris, a ensuite évoqué le jour de l’annonce du décès du joueur : « Personne n’a oublié ce jour-là. Impossible. Tu ne peux pas. On était tous ensemble. On ne réalisait pas ce qui se passait. Tu comprends un peu, tu ne veux pas y croire. T’es sur le téléphone, t’attends qu’untel appelle untel pour dire ce qui se passe. »
Pour Valentin Rongier, Emiliano Sala était une personnalité exceptionnelle : « Ce mec avait tout le temps le sourire, c’était un gros bosseur qui détestait perdre. J’adore les mecs comme ça. (…) En dehors, c’était un top mec. Vraiment. »