« Ce sont des décisions difficiles à prendre, mais tu ne peux pas non plus être esclave d’un entourage, d’un joueur. Tu proposes des choses correctes, sensées, mais ça ne doit pas, à cet âge-là, être une question financière. Je suis désolé, mais si à cet âge-là c’est une question financière, hé bien cours après l’argent, cours après l’oseille, et puis tant pis pour toi ! Ce serait bien de sortir tous ces joueurs qui ont fait le choix de partir très très jeune, a priori pour une question financière : où en sont-ils, aujourd’hui ? Quelle est leur carrière, aujourd’hui ? Je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup qui se retrouvent à faire une jolie carrière. La priorité des priorités à cet âge-là, c’est jouer, jouer, jouer… Que tu n’aies pas la fibre patriotique, ok, mais il faut un club où tu joues. Il n’y a que ça qui va te permettre de progresser. Imagine-toi, quand tu es président, quand tu vois débarquer ces jeunes-là. Déjà il faut essayer de comprendre l’environnement, ça doit être un casse-tête… », a notamment lâché le champion du monde 1998 sur les ondes de RMC.
Pour un Mathieu Flamini qui s’en est finalement bien sorti, combien sont passés au travers ? L’exemple de Bilal Boutobba, lequel joue aujourd’hui en National 2, est particulièrement parlant.