« On fait une mauvaise intersaison avec une préparation physique ratée, plus de 20 joueurs à l’infirmerie entre le mois de juin et mi-août et une ambiance à l’intérieur du club très compliquée. J’ai fait une connerie en rempilant, j’aurais dû m’arrêter à la fin de la saison précédente », a expliqué l’ancien entraîneur phocéen à Eurosport. Il a aussi justifié le départ de Laurent Blanc : « La fin de saison de Blanc est compliquée et il a la possibilité de rejoindre l’Inter de Vieri et Ronaldo. On ne peut pas le garder et s’aligner sur les sommes de l’Inter. Cet été-là, on doit le remplacer par Walter Samuel, mais ça capote au dernier moment. Finalement, on prend Eduardo Berizzo. Diego Milito doit nous rejoindre, mais sa mère a un problème de santé qui l’oblige à rester en Argentine. Bref, c’est un été maudit. »
« L’OM a récolté ce qu’il a semé »
Enfin, Courbis s’est souvenu du match ASSE-OM (5-1) du 12 décembre 1999. Il avait déjà été remercié et Bernard Casoni lui avait succédé : « Ce match, c’est le bouchon de la cocotte qui explose, mais ce n’est la suite logique d’une période très sombre. L’OM a récolté ce qu’il a semé. » Des incidents ont ensuite opposé les supporters aux joueurs et le club olympien s’est finalement sauvé de la relégation lors de la dernière journée, avec un déficit abyssal.
Pour rappel, Rolland Courbis a écopé de deux ans de prison ferme dans l’affaire des comptes de l’OM pour « abus de biens sociaux, complicité d’abus de biens sociaux, faux et usage de faux et complicité de faux ». Le procès a démontré que 44,8 millions d’euros auraient été perdus par le club, par les agissements réalisés lors de cette époque. On peut quand même penser que cela a joué un rôle dans les difficultés du club…