« Il tire la quintessence de ses mecs. Moi, je le vois un peu comme un bon cuistot qui ouvre son frigo et ne trouve presque rien dedans à part du beurre et quelques petits trucs. Eh ben, faut pas t’attendre à un miracle ! Mais il fait quelque chose de bon, a lâché l’humoriste dans les colonnes de France Football. Dans sa qualité de gestionnaire, je prends souvent l’exemple de Jordan Amavi. L’année dernière, il avait le même niveau que moi je vous jure. Vous m’auriez mis à gauche c’était pareil. Là, il a un peu secoué les supporters, mais tout en finesse : « Ne le sifflez pas, ça ne sert à rien. Aidez-le plutôt. » Il a réussi à lui remettre la tête à l’endroit, et maintenant il enchaîne les bonnes performances. »
« Il est en train de comprendre où il a mis les pieds »
Il ne voit qu’une erreur dans sa communication : « PSG-OM ? C’est le seul couac depuis le début de la saison. Je dois avouer qu’ici on n’a pas compris ce qu’il a voulu dire. On s’est même demandé si c’était du premier ou du second degré. On sait qu’on ne boxe pas dans la même catégorie qu’eux, mais, quand même, on aurait aimé voir un OM en mode européen. Là, t’avais quatre mecs loin devant, quatre mecs loin derrière, personne entre les deux… Je me suis dit : « Oh là là… Qu’est-ce que c’est ce bordel ?! » » Il estime aussi que le Portugais se fond peu à peu dans le contexte marseillais : « Je sens la ferveur monter en lui. La passion à Marseille, c’est un peu comme quand on te prévient avant de partir au ski : « Attention, il fait froid à la montagne ! » On a beau te le répéter, quand tu y es tu te fis : « Putain, mais c’est vrai qu’il fait froid ! » Il est en train de comprendre où il a mis les pieds et ça semble lui plaire. L’OM, c’est un tout. Ou ça vous enfonce, ou ça vous sublime. »
L’OM pointe pour l’instant à la 2e place du classement de Ligue 1. Seuls lui et ses joueurs paraissent en mesure de sauver le projet des fantomatiques Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt.