« Waldemar Kita (le président de Nantes) sait que Valentin (Rongier) est un très bon joueur, il l’a eu longtemps chez lui. Et il sait qu’il est capable d’aller dans un plus grand club encore après. L’échec du deal le dernier soir du mercato, c’est uniquement pour un problème d’intéressement (à la revente) ». L’agent explique ensuite que le joueur peut en vouloir à beaucoup de monde : « Il (Valentin Rongier) se dit que si l’OM le voulait vraiment, ils auraient fait un effort, que si Nantes avait tenu sa promesse, ils l’auraient libéré… Il peut en vouloir à la terre entière. Et à moi aussi, c’est logique. » Mais finalement, le deal se fait : « A 19h30 (le jour du transfert, ndlr), on remonte dans les bureaux et tout le monde fait une gueule d’enterrement… Parce qu’il y avait encore des choses qui avaient changé. C’était un peu marrant, un peu tendu même. Et à 22h30, 23h, on a réussi à tout boucler. Il y a des transferts faciles, et d’autres plus difficiles. Quand vous avez un club qui a besoin de vendre pour ses intérêts économiques, c’est plus facile. Nantes n’avait pas forcément besoin de vendre. »
Valentin Rongier a disputé, cette saison, 10 matchs de L1 avec l’OM, et trois avec le FC Nantes, dont un nul 0-0 contre Marseille, à la seconde journée du championnat.