« Le travail est complètement différent en Angleterre par rapport à la France. Il y a beaucoup d’analystes, de gens qui bossent, qui recoupent les infos. Ça fait un mois et demi que je découvre ce système, et les choses sont carrées, a expliqué l’ancien directeur sportif de l’OM. Il n’y a pas de temps de latence. Quand vous avez ciblé un bon joueur, si vous dites ‘il faut le prendre’, ils le prennent. En France, quand j’étais à Marseille, on disait souvent ‘l’OM ne recrute pas, l’OM n’a pas vu celui-là’. Non, on voyait plein de choses, et je pense qu’aujourd’hui encore ils voient les joueurs intéressants. Mais entre le moment où on visait un joueur et la prise de décision… »
« Personne n’interfère dans le boulot de l’autre »
Et de poursuivre : « En Angleterre, tout est plus rapide et plus simple. Et ce n’est pas une question d’argent. Chacun a son travail, personne n’interfère dans le boulot de l’autre, donc à partir de là, quand tu dis au président, au directeur général ou au directeur sportif que le joueur est bon, ils ne cherchent pas à savoir le pourquoi du comment. Tu prends tes responsabilités. Par contre, si tu te plantes, tu vas être viré. » Anigo assure qu’il ne reviendra pas à l’OM : « Ils s’en sortent très bien sans moi, et moi je suis très heureux comme ça. Je suis supporter de l’OM pour toujours, j’ai d’ailleurs regardé le match contre Lyon dimanche et je me suis régalé de voir l’OM gagner. Mais je suis heureux comme ça. »
Pour rappel, ces dernières années, Anigo a travaillé à Levadiakos et Panionios, en Grèce. Le président de Nottingham Forest est aussi celui de l’Olympiakos.