« L’Olympique de Marseille s’étonne que la direction technique de l’arbitrage ait pris des positions publiques à l’encontre d’une décision arbitrale 48 heures après une rencontre ayant opposé Marseille à Lyon. Cette attitude, pour le moins inhabituelle, a été reprise par Monsieur Jean-Michel Aulas, Président du club de Lyon et par ailleurs membre du comité exécutif de la Fédération Française de Football, organe dont dépend la direction technique de l’arbitrage. Ce dernier a fustigé les « erreurs de la VAR et le climat insurrectionnel » qui a caractérisé cette rencontre jouée dans un « État de non-droit », indique le message publié par le club phocéen sur son site officiel.
Le communiqué souligne aussi le comportement exemplaire de la majorité des supporters, pendant la rencontre, rappelle que les Lyonnais ont refusé d’utiliser un bus banalisé (comme le fait l’OM à Paris), et propose des mesures en vue de faciliter le travail des arbitres et sa compréhension par le public. Et il conclut sur une phrase positive et loin d’alimenter la polémique initiée par les dirigeants lyonnais : « L’Olympique de Marseille appelle au respect et à l’indépendance des arbitres, à la tenue de discussions franches et constructives sur le sujet entre tous les acteurs et au lancement de telles réformes pour le bien du football. »
Il paraît effectivement inadmissible qu’un président de club, et d’autant plus s’il se permet de critiquer les arbitres publiquement, puisse être membre du comité exécutif de la FFF, alors que la Direction Technique de l’Arbitrage (D.T.A.) en dépend. La situation dure depuis des années, sans qu’aucun média national ne soulève le problème.