« Il ne baisse jamais la tête, il a du caractère. C’est quelqu’un qui a envie de performer et, entre guillemets, de faire taire les médisants. Après, en a-t-il vraiment la possibilité ? L’atmosphère du club est quand même pesante. J’ai vu des joueurs costauds mentalement qui ont eu du mal avec le contexte à Marseille. Même Gignac a eu des difficultés… Morel aussi. Alors qu’ils sont solides dans le sens où ils essayent d’être meilleurs le match d’après. Jérémy a du caractère, même s’il n’est pas expressif. Intérieurement, il est structuré, rationnel, il a du recul par rapport à ses prestations. Et pourtant, il a eu du mal », a déclaré l’ancien milieu de terrain dans La Provence.
« S’il n’y a pas Alvaro, derrière »
Abriel a taclé les critiqueurs : « À Marseille, ou tu es super nul, ou tu es super bon… Non, ce n’est pas ça ! Une saison n’est jamais linéaire et on passe toujours des moments difficiles. (…) Il doit retourner l’opinion des gens. Comment ? En continuant à travailler de la même façon que durant ces moments difficiles. Là, c’est un peu mieux. Il ne doit par ailleurs pas raisonner individuellement : il n’est pas tout seul, tout le collectif est malade. S’il n’y a pas Alvaro, derrière, ce n’est pas l’agence tous risques ! Je lui conseille de se taire, de bosser, de se concentrer sur son rôle, ses matches, ses entraînements. Il pourra ainsi s’améliorer et retrouver son meilleur niveau. Il a toujours été un garçon sérieux. »
Arrivé lors de l’été 2017, Amavi a disputé 88 rencontres sous le maillot de l’OM.