« Il y a des petites choses à retenir de ce match. D’abord, c’est le très mauvais choix tactique de Villas-Boas qui avait donc déclaré la semaine précédente que c’était quasiment un match qui ne comptait pas pour lui, qu’il y avait un trop gros écart de budget, que Paris ne jouait pas dans la même division… Ce qui n’est pas faux. Et donc du coup, je ne sais pas ce qui a pris à l’entraîneur portugais de l’OM, il a décidé de faire un pressing mais vraiment très très intense sur la défense parisienne pour gêner, évidemment, la relance. Ça a plutôt pas mal fonctionné dans le premier quart d’heure. Marseille s’est dit : « on a peut-être trouvé la solution pour enquiquiner le PSG » sauf que le PSG s’est très vite adapté à cette pression, et avec la qualité que le PSG a, entre Thiago Silva, Verratti et Herrera pour ressortir le ballon. Quand il y a cinq Marseillais qui font le pressing dans le camp parisien, il suffit de passer par-dessus et derrière, c’est la catastrophe, et puis, quand tu as des joueurs offensifs aussi adroits que Di Maria, Mbappé et Icardi, ça donne un carnage à la mi-temps. »
S’il critique la tactique ambitieuse de l’OM, Pierre Ménès avait pourtant affirmé, samedi, sur son blog, qu’il y avait « perdre et perdre », et qu’il préférait ne pas voir l’OM défendre à 11 derrière pour tenter de conserver un résultat, comme Lyon quelques semaines plus tôt. Comme quoi, l’avis du jour change dès le lendemain.