« Nous avions été solides parce que les joueurs étaient disciplinés. Les Allemands, Yvon Le Roux, et l’année d’après Carlos Mozer, c’étaient des exemples de champions qui ne lâchaient rien, même à l’entraînement. Et les jeunes, comme Eyraud, Meyrieu, Cauet, Mura, se mettaient automatiquement au diapason, ils ne se laissaient jamais aller. Avec ces cadres-là, les joueurs d’aujourd’hui prendraient des gifles », a lâché l’ancien gardien de but dans les colonnes de La Provence.
« Il fallait que je m’impose »
Le début de saison avait été difficile pour les Phocéens : « D’entrée, ça s’était mal passé, Gérard Banide avait été remplacé par Gérard Gili au bout de deux journées et moi, il fallait que je m’impose, quitte à n’avoir que deux ou trois ballons par match. Ce qui s’est d’ailleurs passé au retour contre le PSG, quand j’ai fait cet arrêt devant Simba et que Franck marque sur la relance. Le fruit de l’expérience accumulée toute la saison à l’OM. Au Parc, j’avais été plus à l’ouvrage. Les Parisiens avaient bénéficié de quelques coups francs, un danger constant avec Calderon et Susic », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Huard a défendu les couleurs de l’OM de 1988 à 1991. Il a disputé 80 matchs.