Villas-Boas : « Le PSG ? Il y a un milliard d’euros de différence »

En conférence de presse, André Villas-Boas a souligné l’écart entre l’effectif du PSG et celui de l’OM.

André Villas-Boas

« Si c’est un match à part ? Historiquement oui. On ne va pas à Paris pour participer à la fête du PSG. On mouille le maillot, mais il y a une différence abyssale. On respecte l’emblème, le logo. Mais le plus important pour moi est de sortir de là sans blessure ni suspension et de bien préparer les matchs contre Monaco, Lille et Lyon », a déclaré le technicien portugais face aux médias.

« On n’a rien à perdre »

Il n’oublie pas les investissements démesurés réalisés par les Qataris : « En dix ans, il y a un milliard d’euros de différence entre le PSG et l’OM. Ça, c’est une nouvelle réalité. On doit être réaliste. On a plus à gagner qu’à perdre. Les équipes avec des petits budgets qui viennent à Marseille, elles rêvent et parfois, elles gagnent. On va rêver, on va essayer de gagner. On n’a rien à perdre. On va essayer de jouer le match pour le match. Si on s’en sort mal, ce sera plus important de penser à Lille et Lyon, et Monaco en Coupe de la Ligue. »

Il a mis en place un plan : « On a bien préparé le match. On a mis en place une stratégie, on verra. (…) Il faut savoir garder le ballon, sans penser à jouer les contres dans leur dos. Jouer le contre, ça peut être très dangereux face à eux. Avoir le ballon, ça aura son importance. Il ne faut pas penser qu’à utiliser l’espace dans le dos de leur défense. Arriver en attaque en appui, on peut profiter des qualités de nos joueurs. Reims et Rennes ? On a mis des choses de ces matches-là dans nos analyses vidéos, pour monter notre plan pour ce match. On n’a pas les mêmes joueurs que Rennes et Reims, on ne va pas faire la même chose. On va jouer notre jeu et s’adapter pour ce match. On a bien regardé tout ça. »

Le PSG s’est incliné deux fois, cette saison, contre Rennes (1-2) et Reims (0-2). Il y a néanmoins fort à parier que la motivation des Parisiens ne sera pas la même face aux Phocéens.

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