« On était un peu les porteurs d’eau pour Blaz Sliskovic, Alain Giresse ou « JPP ». On devait récupérer le ballon et le lâcher très vite. Sur le plan technique, c’était du très haut niveau. C’était vraiment hyper agréable et cette saison est pour moi un superbe souvenir. On avait terminé deuxièmes du Championnat et finaliste de la Coupe de France », a déclaré l’entraîneur de Strasbourg dans L’Équipe. Il n’est pas resté la durée du contrat : « J’avais signé pour quatre ans et j’étais très content d’être là, mais il s’est passé des choses un peu bizarres. »
« Tapie n’était pas un président de pacotille »
La pression était déjà importante : « De tout temps, les spectateurs ont toujours été très exigeants à Marseille. On le sait et il faut être costaud dans sa tête, car cela peut être lourd à porter. Mais la ferveur du public et la pression qu’il met sur ses joueurs comme sur les adversaires représentent avant tout une grande force. (…) Pour moi, cette saison-là avait été très positive et m’a fait énormément progresser dans mon jeu. La marche était haute, mais j’avais tout donné. » Et de conclure : « Je me souviens surtout de l’ambiance au sein du groupe, qui était fantastique. Quant à Bernard Tapie, ce n’était pas un président de pacotille ! il était passionné et impliqué, jouant à fond son rôle, mais sans en rajouter. »
Laurey a disputé 27 rencontres sous la tunique phocéenne.