« C’est contre Niort que Luka Peruzovic m’avait lancé comme arrière droit, en cours de jeu, après la blessure de Jambay. L’entraîneur croate nous avait beaucoup apporté après la trêve, il avait amené une rigueur apprise en Belgique, dans le grand Anderlecht, alors l’un des meilleurs clubs d’Europe, s’est-il souvenu dans les colonnes de La Provence. Il avait eu Ivic comme entraîneur. Luka était rigoureux avec un grand sens de l’humour, formidable. Secondé par Henri Stambouli, il avait mené l’OM au titre en D2. En fait, nous jouions souvent avec deux stoppeurs et les latéraux étaient donc très avancés. Je me suis adapté à ce poste avec enthousiasme. »
« Je m’entraînais à bloc »
« Après un séjour en Flandres, à Antwerp, puis en Hongrie, à Ujpest, j’étais revenu dans mon club formateur. Et croyez-moi, quatre ans de formation avec Gérard Gili, c’était un passeport formidable. Un grand entraîneur, un grand monsieur, Gérard ! Donc, je suis revenu en octobre 1994, pour compléter l’effectif, avec la volonté de saisir ma chance. Je n’ai jamais été un grand joueur, mais toujours un grand professionnel, je m’entraînais à bloc. Alors, à mon retour, Marc Bourrier m’a lancé contre Mulhouse, en milieu offensif, attaquant de soutien, j’ai marqué. Mais c’est en reculant, en février, avec Luka Peruzovic, que j’ai vécu ma plus belle période à l’OM », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le club phocéen avait été sacré champion de D2, avant d’être empêché de remonter en Division 2 par la DNCG, en raison de dettes. Lors d’Amiens-OM, l’équipe était la suivante : Barthez – J. Cantona, Germain, Casoni, Marquet – Dib (cap.), De Wolf, Revillet, Vignola – Ferreri, Cascarino.