« On distingue deux types de profils. Des pépites, comme Boutobba, Lopez, Kamara, Lihadji, pour qui ça peut aller vite si tu ne les gâches pas. Et des travailleurs, qui ont fait plusieurs années de N2, qui essaient de mettre leur carrière en marche. Je me retrouve ainsi en Perrin, a lancé l’ancien joueur de l’OM dans les colonnes de L’Équipe. C’est quand même marrant que ce soit deux entraîneurs étrangers qui lancent le plus de jeunes. On retrouve un effectif similaire, plus léger en nombre, avec un gros noyau de joueurs confirmés (17-18 éléments) et des jeunes que tu peux intégrer progressivement, dans un contexte rendu hyper favorable par des aînés qui poussent, comme Fanni, Dédé Ayew à l’époque, Mandanda et Payet aujourd’hui. Quand tu débutes central avec Mandanda derrière toi, tu es tranquille, tu n’as même pas besoin de gérer la profondeur. »
« Michel débarque, il prend quatre joueurs… »
Il tente d’expliquer pourquoi certains entraîneurs rechignent à faire confiance au centre de formation : « Plus de jeunes peut vouloir dire moins de résultats, en tout cas à court terme. Et la patience, dans le foot… Si Bielsa reste, en 2015-2016, Sparagna et moi sommes 3e et 4e centraux derrière Nkoulou et Rekik. Je peux espérer 15 matches sur la saison, continuer chez les Espoirs. Michel débarque le 19 août, le 20, je vais en réserve. Il prend quatre joueurs avant le 31 (Rolando, Isla, De Ceglie, L. Silva). Quatre places fermées pour les jeunes. »
Contre Amiens, AVB a convoqué Simon Ngapandouetnbu (16 ans), Lucas Perrin (20 ans), Florian Chabrolle (21 ans), Alexandre Phliponeau (19 ans), Isaac Lihadji (17 ans) et Marley Aké (18 ans).