Interrogé sur les clichés sur le Japon (en particulier sur les samouraïs et les sushis) dont il a été la victime, depuis son arrivée à l’OM, le latéral droit a relativisé : « Franchement, je n’en pense rien. Je fais mon travail, je suis payé pour ça. Ils voient que je suis japonais, moi ça me va, ça ne me touche pas. Ce n’est pas grave, j’entends pas mal de trucs à l’extérieur, des blagues, j’en ris plutôt. »
« Si jamais quelqu’un s’en prend à ma famille… »
On reste loin de ce qui se passe en Serie A : « Cela n’a jamais atteint ce degré de violence, au point de faire la une des journaux, à juste titre. Qu’on me traite de sushi, ce n’est pas un problème pour moi. On est plutôt dans la moquerie que dans le racisme. Si jamais quelqu’un s’en prend à ma famille, là, oui, ça pourrait vraiment me toucher », a admis le Phocéen dans un entretien donné à L’Équipe.
Arrivé en juillet 2016, Sakai a joué 126 matchs sous le maillot de l’OM.