« Avec le recul, j’ai pourtant le sentiment que nous avons payé le contrecoup de la saison précédente. Nous aurions dû être champions, mais il y a eu ce dernier match où nous gagnons à Nantes et où Bordeaux gagne à Paris. Mais nous pouvions surtout être sacrés avant… Et puis, il y a eu le départ de Laurent Blanc qui a marqué une grosse cassure. Il était notre chef, notre président, on l’écoutait, on le respectait. Mais quand nous avons joué à Monaco, nous étions loin de nous douter de l’issue de la saison… », s’est souvenu l’ancien milieu de terrain.
« J’avais trop de respect pour eux »
Et de poursuivre sur le but : « C’est un coup franc plein axe, une frappe puissante, assez lointaine. Dans ces cas-là, tu regardes le trou et tu mets toutes tes forces. Je pense que j’ai surpris Tony Sylva en frappant droit devant du coup du pied. Auparavant, je ne tirais pas les coups francs. Quand il y avait Laurent Blanc, Fabrizio Ravanelli, je ne m’approchais même pas du ballon, j’avais trop de respect pour eux et pour leur efficacité. Et là, malgré la présence de Fabrizio, j’ai osé. J’en ai mis d’autres plus tard en Espagne. »
Rolland Courbis avait quitté le poste d’entraîneur, quelques semaines plus tard, tandis que Luccin a signé au PSG, l’été suivant.