« Il sera plus en évidence qu’en Liga, car le niveau de la L1 est inférieur. Il a des lacunes dans le placement, il peut être laxiste au marquage et il a une tendance à dézoner et à se précipiter, et puis à partir dans tous les sens après, emporté par sa fougue, a déclaré le recruteur dans les colonnes de La Provence. Il jauge mal les trajectoires des ballons aériens, aussi, comme s’il manquait de timing. Mais au niveau des qualités, il est rapide et, surtout, il n’a peur de rien, il mettrait la tête dans un ventilateur ! Il est impliqué à 2 000 % et, au bout d’une semaine, tu as déjà l’impression qu’il est au club depuis trois ans. Ce n’est pas un super défenseur, mais c’est un vrai professionnel qui veut réussir et un guerrier qui ne baisse jamais les bras. »
« Mas Bonito que Bueno »
Il pense qu’Andoni Zubizarreta aurait pu trouver meilleur : « L’OM aurait pu trouver mieux… Mais ça veut aussi dire qu’il n’y a pas d’argent et peu d’ambitions. Faute de mieux, donc, ce n’est pas si mal. Mais n’oubliez pas qu’il n’a joué que contre Lusamba et Khazri. J’attends de le voir contre Moussa Dembelé, Edinson Cavani ou un attaquant physique. En Espagne, on dit de ce genre de joueurs qu’ils sont « mas bonito que bueno » (« plus beau que bon », NDLR). Ça le définit plutôt bien », a-t-il ajouté.
Le portrait n’est pas flatteur, alors que le joueur espagnol a pour l’instant plutôt convaincu, dans un contexte pourtant réputé difficile. Le maillot marseillais permet parfois d’exprimer des qualités restées cachées : l’avenir nous dira si l’OM a fait le bon choix.