Carvalho : « Ici, tu sens l’histoire de l’OM »

Ricardo Carvalho s’est longuement exprimé sur son nouveau rôle, à l’OM, et sur le contexte phocéen, qu’il découvre.

Ricardo Carvalho

L’ancien défenseur portugais, désormais adjoint d’André Villas-Boas, n’a pas envisagé une retraite les doigts de pied en éventail : « C’est un nouveau défi pour moi. J’ai envie d’aider les joueurs, principalement les jeunes. Il y en a beaucoup ici, et ils ont beaucoup de qualité. J’aime voir les joueurs grandir progresser. C’est ce qu’il me fait plaisir. (…) Après avoir reçu cette proposition, j’ai senti que je pouvais aider. Je peux m’occuper des jeunes quand ils font des erreurs, pour qu’ils apprennent et qu’ils corrigent. Je suis un compétiteur, j’aurais pu rester chez moi avec ma femme et mes trois enfants. Mais l’adrénaline de la compétition me manquait, la sensation d’être en haut quand tu gagnes, et en bas quand tu perds aussi. J’ai toujours eu cet état d’esprit quand j’étais joueur », a-t-il expliqué lors d’une longue interview accordée à La Provence.

« Je préfère avoir ce type de pression »

Il se rend peu à peu compte de l’environnement marseillais : « J’ai joué trois ans à Monaco, c’est un club particulier. Ici, tu sens l’histoire de l’OM. C’est un grand club, respecté, avec beaucoup de fanatiques ! Quand tout va bien, c’est magnifique ; quand tout va mal, c’est difficile. C’est ce qui fait les grands clubs. À Chelsea, c’était particulier aussi. Je suis arrivé en 2004, au moment où le club a commencé à gagner. Mais au Real Madrid aussi, ça devient vite difficile avec la défaite. (…) Le Real Madrid est le plus grand club ou j’ai joué, tout est multiplié. Ici, on sent surtout que tout le monde aime le club, on sent que les gens sont passionnés, ils vivent pour le club, ils aiment parler, te dire de gagner », a-t-il ajouté.

La pression ne l’effraye pas : « Le Vélodrome, c’est une atmosphère magnifique ! Quand je suis arrivé sur la pelouse avant le coup d’envoi, j’ai senti qu’on allait faire de belles choses dans cette ambiance ! Et après le match a commencé. Mais c’est beau de voir leur implication. (…) Je croise des supporters en ville, je leur dis la même chose, qu’il faut commencer à gagner. Mais ils me préviennent que si on ne gagne pas à Nice, la réception de Saint-Etienne va être compliquée. Pour moi c’est normal. Et je préfère avoir ce type de pression, plutôt que de ne pas en avoir du tout ! »

Le Portugais a disputé la bagatelle de 692 rencontres en professionnel. Il a passé six saisons à Chelsea et trois au Real Madrid. Sa parole devrait être importante, dans le vestiaire de l’OM, cette saison.

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