« L’OM est encore en rodage. On voit qu’il y a un nouvel entraîneur, des choses nouvelles qui sont demandées, sur les plans défensif et offensif. Sur le pressing, ça va chercher haut, mais ça demande plus de coordination, c’était encore un peu désordonné, ils sortaient les uns après les autres. Il faudra des réglages pour gêner les adversaires. Et en face, il y avait de la qualité. Il n’y a pas beaucoup d’équipes en Ligue 1 qui ont cette qualité-là », a déclaré l’ancien latéral gauche dans La Provence.
« Lihadji est un diamant à polir »
Il espère que les jeunes phocéens feront les bons choix pour atteindre leur potentiel : « Lihadji est un diamant à polir, j’espère qu’il est bien entouré et qu’il va prendre le temps de progresser. Il y a du boulot, mais le potentiel est là. Il faut qu’il soit capable, ce qu’il apporte sur un quart d’heure, de l’apporter sur un match entier, puis sur plusieurs matches d’affilée. Il faut prendre le temps, être patient, mais c’est un mot qui, aujourd’hui, n’a plus trop cours. À Marseille, à l’OM, mais partout dans la société aussi. »
Lihadji n’a pour l’instant pas accepté la proposition de contrat pro faite par l’OM. Le dernier « diamant brut à polir » à être parti de la sorte est Bilal Boutobba. A bientôt 21 ans, il est titulaire à Montpellier, en National 3.