« Alvaro est un joueur sérieux. De prime abord, il ne paraît pas super-costaud physiquement, mais il impose un bon impact physique à ses adversaires. Il est intelligent. J’ignore comment ça se passera à l’OM, mais quand je l’ai côtoyé, il était dans son pays, c’était sa langue maternelle et il était un leader en charnière centrale. Il était à l’aise dans ce rôle-là. Alvaro est beaucoup plus jeune que moi, mais en Espagne c’est un joueur confirmé. Il a réussi à s’imposer dans ce championnat-là, ce qui n’est pas rien quand on connaît la difficulté à réussir en Liga », a confié l’ancien Bordelais à La Provence.
« À l’OM, il y a plus de tension qu’en Espagne »
Il a également loué son état d’esprit : « C’est un très bon gars. Il est simple, ne se prend pas la tête. Quand il s’engage, il est très impliqué, fidèle. Il déteste la défaite, c’est un vrai gagnant et je l’ai vu dans de sacrés états après avoir perdu. Ça lui tient à coeur, il a faim de victoires. C’est bien pour un club comme l’OM d’avoir ce type de joueur là. » Il n’est pas capable de dire s’il saura s’imposer à Marseille : « Peut-être aura-t-il du mal à s’adapter à la vie marseillaise qui est complètement différente de celle dans un club espagnol. À l’OM, il y a plus de tension, c’est peut-être plus compliqué. Je pense qu’il peut s’imposer, il a les capacités pour y parvenir. Il ne se- rait pas titulaire indiscutable à Villarreal s’il n’avait pas les qualités pour y arriver et l’OM ne l’aurait d’ailleurs pas recruté. »
Et de conclure : « Villarreal, aujourd’hui, est un club au même niveau que l’OM. L’OM est un grand club en Europe et en France, mais n’est plus le grand club qu’il était avant. Pour Alvaro, venir à l’OM est une très bonne solution, c’est un autre challenge dans un très gros club où il y a beaucoup d’engouement, de responsabilités et d’attente. Ça va lui mettre une pression qu’il n’avait pas jusque-là. Ça va le rendre meilleur. »
Depuis le début de sa carrière, Alvaro a joué 233 rencontres de Liga.