« Si le 4-3-3 est mon système préféré ? Regardez, j’ai changé aussi. Je l’ai employé à Porto et Chelsea, pas à Tottenham où j’ai évolué en 4-4-2 ou 4-2-3-1, que j’ai mis en place au Zénit et à Shanghai. Je reviens au 4-3-3, pour les caractéristiques des joueurs de l’OM. Avec un milieu très bon, il faut en profiter, ils aiment toucher le ballon, ont de la qualité technique comme Max’ (Lopez), (Morgan) Sanson, Kevin (Strootman), (Luiz) Gustavo, le petit (Florian) Chabrolle arrive aussi très fort. Mais le 4-2-3-1 est aussi une solution. Je suis curieux d’essayer le 3-5-2. J’avais testé le 3-4-3 à Shanghai, à l’instar de ce que fait Stojkovic en Chine. Les entraîneurs aiment essayer, j’aime penser aux positions, placer les joueurs en fonction de l’espace et de l’adversaire », a expliqué le Portugais lors d’un entretien accordé à La Provence.
« J’ai une vision différente de Mourinho »
Il pense proposer un football très différent de celui de Jose Mourinho : « Mourinho a tout gagné. Sa méthode est donc très bonne, partout. J’ai une vision différente, j’aime un foot bien joué, c’est plus difficile, plus risqué. Pour les fans, l’important, ce sont les résultats. Regardez l’Atlético Madrid, Simeone les a fait grandir avec un foot plus défensif, de force, de travail. Moi, j’aime autre chose et je dois regarder ce que nous sommes capables de faire », a-t-il ajouté. Et de poursuivre sur le championnat français : « Le physique, la vélocité. L’imprévisibilité, par opposition à l’organisation, la surprise. En Ligue 1, j’ai toujours remarqué la puissance, la force. Les entraîneurs qui réussissent à conserver cela, mais en mettant en place une organisation, sont ceux qui à la fin, bâtissent une grande équipe et c’est ce que je veux essayer. L’OM est construit sur l’aspect technique, par la qualité de ses joueurs. Et c’est pourquoi je tends vers la possession, le contrôle du ballon, le jeu, les combinaisons, les triangles. Nous n’avons pas beaucoup de temps… »
AVB arrive avec quelques certitudes et une analyse séduisante. Il reste à voir si elles permettront à l’équipe olympienne de progresser, ces prochains mois.