« Dans les discussions avec l’UEFA, il y a ces contraintes avec lesquelles on doit composer. Les pertes cumulées ne doivent pas excéder 30 millions d’euros sur trois ans. On doit davantage céder qu’acheter. Mais l’époque des soldes n’a pas démarré à l’OM. Nous ne sommes pas dans l’obligation de faire partir un nombre important de joueurs. La marge de manoeuvre est réelle pour continuer à être compétitifs, y compris la saison qui arrive. Là où nous devons nous renforcer, nous pourrons le faire. On est dans un marché difficile, oui, il faudra naviguer dedans », a expliqué le président de l’OM dans les colonnes de L’Equipe. Il assure que le club peut se permettre de payer des indemnités de transferts, mais qu’il doit freiner ses dépenses salariales : « On peut acheter aujourd’hui. On peut aussi travailler sur des formules comme des prêts. On a une enveloppe d’achat significative, en tout cas à l’échelle de la L 1. Elle doit nous permettre de faire des choses intéressantes. Mais nous devons alléger de façon très significative notre masse salariale et nous le ferons. »
« Balotelli ne poursuivra pas l’aventure »
André Villas-Boas participe activement aux décisions du club : « L’évaluation d’André sur son équipe et chacun de ses talents est décisive. Il a pris les clés de l’équipe il y a quelques jours. On en parle au quotidien, par téléphone. Ses retours sont cruciaux. Il connaît parfaitement nos contraintes financières, j’ai bon espoir qu’entre son évaluation et sa compréhension très bonne de nos contraintes, on trouve la bonne combinaison. Je ne crois pas qu’il faille s’attendre à beaucoup de mouvements. » Certains postes sont ciblés : « Aujourd’hui, on est sur deux-trois profils, à adapter s’il y a des départs imprévus et qu’on serait amenés à remplacer. Le poste d’attaquant est à pourvoir, puisque Mario Balotelli ne poursuivra pas l’aventure avec l’OM. On regarde au-delà du poste d’attaquant, en défense centrale notamment. On a deux jeunes formidables, qui ont montré de très belles choses depuis plusieurs mois, sur lesquels on compte absolument. Mais on sait aussi que c’est un secteur très sensible, un peu d’expérience ne ferait pas de mal. »
Si la priorité paraît donc de réduire la masse salariale, il n’est pas évident que les dirigeants parviendront à se délester de certaines grosses rémunérations. Certains des choix risqués des derniers mercatos pénalisent désormais l’OM.