« L’OM, ça ne va pas fort, ça ne va pas fort sur le plan financier, épinglé par l’UEFA et le FPF, le club doit vraiment faire de grosses économies. Comment on trouve 80 millions d’euros, pour boucher le trou ? En vendant des joueurs. Alors le problème, c’est que d’un côté, on a les forces vives de l’OM, Kamara, Maxime Lopez, Sanson, Ocampos, puis d’un côté on a les très gros salaires, Rami, Payet, Strootman, Thauvin, Gustavo… Et là, ce n’est pas la bagarre. Qui va dépenser 500 000 euros sur Payet, à 32 ans ? Qui va investir un énorme salaire et un gros transfert sur Florian Thauvin ? Peut-être qu’il y a une solution pour Luiz Gustavo, mais tout ça est très très compliqué », a déclaré le journaliste sur Yahoo.
« Les temps vont être très durs »
Et de poursuivre : « Donc d’un côté l’OM est obligé de vendre ses forces vives et ses joueurs les plus convaincants la saison dernière, pour pouvoir être dans une santé financière meilleure. Et d’un autre côté, elle n’arrive pas à se débarrasser de ses boulets. Alors si, on a trouvé peut-être une solution, c’est le licenciement avec Adil Rami. Mais alors là, excusez-moi. Si on pense qu’on peut licencier parce qu’il a fait Fort Boyard sans demander l’autorisation au club… À mon avis on va économiser le salaire, mais on va être obligé de le payer d’un coup aux Prud’hommes, je dis ça, je dis rien. »
« L’OM n’a pas d’argent, mais les supporters réclament des joueurs, mais ils râlent parce que le nouveau sponsor Uber Eats, Eats c’est écrit en vert. Or, attention là, pas de vert, sur le maillot de l’OM. Pas de vert, les gars, mais pas de sous non plus. Si demain un mec met 60 millions d’euros pour marquer « allez Paris » sur le maillot, ce qui n’arrivera jamais, vous serez peut-être bien content de les avoir. Je veux bien que les supporters de l’OM vivent dans un monde parallèle, un monde qui fut prestigieux, mais là, il faut comprendre quelque chose, c’est que les temps vont être durs, voire même très durs. Je souhaite bon courage à Villas-Boas là-dedans, parce que la saison qui s’annonce ne va pas être simple. »
Les dirigeants disposent de quelques jours pour réaliser des miracles et inverser la tendance et faire taire les critiques…
