Dans son édition du jour, La Provence fait le point sur la situation de l’ancien défenseur phocéen, lequel réclame 5,3 millions d’euros au club marseillais. Le quotidien a notamment interrogé Me Carlo Alberto Brusa, lequel le défend : « Aucun accord n’a été trouvé à ce jour. Nous avons saisi le conseil des prud’hommes de Marseille pour faire constater un licenciement que nous considérons nul et non avenu, car, selon nous, il est fondé sur des critères de discrimination par rapport à la situation de M. Bedimo et aux moyens utilisés pour le licencier. (…) C’est un licenciement déguisé pour tenter de faire des économies, en espérant être obligé de payer plus tard, seulement quand ils y seront obligés. Nous avons demandé la nullité du licenciement, pas seulement un licenciement abusif. », a-t-il notamment expliqué.
« L’OM se construit une très mauvaise réputation »
Il pense que les dirigeants de l’OM ne sortiront pas gagnants de toutes ces procédures : « Le gros problème qui se pose, c’est que deux personnes, une qui s’appelle (Frank) McCourt et l’autre Jean-Marie (sic) Eyraud, n’ont pas une grande expérience du football. Ils sont très imbus d’eux-mêmes et considèrent qu’un club de foot est une sorte d’entreprise de gestion de boutons ou d’électronique. Alors que le monde du foot est un monde où on peut se griller et où il ne fait pas bon agir de la sorte avec les joueurs qui, après, n’ont plus envie d’intégrer certains clubs. Il faut faire très attention. La solution doit être intelligente dans un tel microcosme. L’OM est en train de se construire une très mauvaise réputation. (Rudi) Garcia est quelqu’un qui vaut bien pour un « rush », pas pour la continuité, car il pense beaucoup à l’argent, cherche à mettre en place son réseau et construire une équipe en fonction de celui-ci. Il avait tenté cela à Rome, mais ça n’avait pas marché. »
Pour rappel, le contrat de Bedimo courrait jusqu’en… 2020.