« On a eu une longue discussion de deux heures (avec Jacques-Henri Eyraud). Il m’a dit que j’étais quelqu’un de loyal, de sincère et un gros travailleur. Il y a eu de bonnes choses de fait, d’autres moins bonnes. Mais on a bâti quelque chose. Ce qui arrive était prévisible. C’est normal. Dans la stratégie du club, on voit tout de suite le rapprochement entre le nouveau directeur (Nasser Larguet) et le continent africain », a-t-il confié à La Provence.
« Un peu plus de respect aurait été mérité »
Et d’ajouter : « Il y a peut-être une porte qui va s’ouvrir à la préformation et le poste pourrait m’intéresser. C’est bien beau de parler d’ouverture sur le continent africain, mais il faut d’abord être les patrons sur Marseille, comme Lyon est le boss sur sa région. J’ai un projet en tête, sur lequel j’ai bossé et en étant marseillais, en connaissant tous les clubs et tous les problèmes sociétaux, je pense que je suis capable d’occuper ce poste. Ça me plairait. Après, si on n’a pas besoin de moi, je verrai bien… La direction aurait pu nous prévenir avant. C’est ce que j’ai dit au président. Je pense que le club savait où il allait et un peu plus de respect aurait été mérité. Là, c’est difficile de se retourner maintenant. Andoni (Zubizarreta) m’avait dit d’être pro jusqu’au bout. C’est ce que j’ai fait. »
Cassini était arrivé à la Commanderie il y a sept ans.