L’ancien responsable de la cellule de recrutement phocéenne avait bien été alerté de l’éclosion du jeune talent : « J’avais rencontré ses parents et le jeune Rodrygo. Niveau football, il sortait du lot, c’est évident. Il était fin, très technique, magnifique manieur de ballon, il marquait beaucoup aussi. Mais c’est très dérangeant de parler transfert pour un enfant de 13 ans. Je ne suis pas surpris que, comme l’OM, les clubs français ne soient pas allés plus loin », a-t-il expliqué à RMC. Et d’ajouter : « Il est rapidement devenu inaccessible pour des clubs comme l’OM. C’est comme ça. Faire signer son père à Istres ou à Arles pour pouvoir intégrer Rodrygo à l’OM avec une licence amateur, ce n’était pas illégal. Mais, dans l’esprit, c’est limite. En France, les clubs sont réticents, et il faut le comprendre, c’est tout à leur honneur. »
« Les clubs français sont trop frileux »
Nicolas Pauly, un agent français un peu moins scrupuleux sur cette éthique, avait effectivement proposé un montage visant à rapprocher le joueur du PSG ou du club phocéen, en faisant signer son… père au Paris FC ou au FC Istres. Une idée qu’il a encore défendue : « Tant pis, je leur avais dit. Les clubs français sont trop frileux. S’il avait signé en France, nous aurions aussi été capables de lui proposer une structure pour qu’il s’épanouisse et soit heureux. D’ailleurs, son père jouait en Division 2 dans un club du nord du Brésil. Et du coup, le petit Rodrygo ne vivait qu’avec sa maman et voyait rarement son papa. En France, ils auraient été réunis. »
Pour rappel, Rodrygo a récemment rejoint le Real Madrid, dans le cadre d’un transfert de 45 millions d’euros.