L’ancien milieu de terrain de l’OM s’est souvenu de son parcours, dans les colonnes de France Football : « C’est en 2013 que ma vie a basculé lors du tournoi G7 talents. Maxime Nana, un célèbre agent, m’a détecté. Il m’a emmené au Cotonsport de Garoua. Là-bas, on m’appelait “le 6 propre”, je prenais la balle devant ma défense, je dribblais. C’est aussi là-bas que je me suis endurci. À Garoua, dans le nord du pays, on jouait sous des températures de 35 à 40 degrés. Dès lors, je me suis dit que je pouvais tout affronter. Et puis je suis parti à Reims. Mon enfance s’est un peu terminée là. Je reviens souvent à Anguissa, où je reçois beaucoup de sollicitations. Quand j’étais à l’OM, je me suis rendu à Douala pour communier avec une association de supporters du club. Un très grand moment de convivialité. Et quand je rentre au pays, je fonce chez mes parents pour me régaler d’un okok (plat à base de feuilles, épinards, sucre, huile de palme). C’est meilleur que le caviar ! Ça m’a donné de la force pour percer. Pour mon premier match à Yaoundé, il fallait que je sois à la hauteur. Au stade, j’ai vu mes parents avec les larmes aux yeux. Ç’a été ma plus grande émotion… » a-t-il notamment confié à l’hebdomadaire.
Transféré à Fulham, l’été dernier, Zambo Anguissa a disputé 22 matchs de Premier League, cette saison.