La section féminine de l’OM peine à se maintenir au plus haut niveau : « En 2016-2017, on avait fini quatrièmes et on s’est totalement perdus. On a recruté à l’étranger et ça n’a pas marché du tout, on est descendus. On en a tiré les leçons et on a bâti une filière très marseillaise. Il ne faut pas oublier le rôle social et sociétal que nous avons », a expliqué le président phocéen dans les colonnes de L’Équipe.
« Très loin d’une économie rentable »
JHE pense, comme d’autres présidents, qu’il faut rattacher la D1 féminine à la Ligue professionnelle : « Il y a un risque de dérégulation. Nous sommes encore très loin d’une économie rentable. Je dirais qu’il faudrait entre cinq et huit ans. Il commence à y avoir une pression sur les salaires. Mais il faut poser brique par brique. Partir de la base, c’est-à-dire la formation. »
L’OM vient de retrouver l’élite. Son budget (1,8 million d’euros) est encore très inférieur à celui des cadors de la D1, tels Lyon (7,5 millions d’euros) ou le PSG (7 millions d’euros).