« Nous étions favoris et nous avons perdu. L’année suivante, nous étions de nouveau en finale pour affronter le Barça, en quête de revanche. Nous nous trouvions dans une situation similaire à celle de Liverpool », a-t-il indiqué lors d’un entretien accordé au Guardian. « Perdre contre Marseille a été un coup dur et je suis depuis prêt à rejouer cette finale. Si quelqu’un me disait tout de suite : « Voulez-vous jouer un match revanche contre Marseille, maintenant ? », je le ferais. Cette défaite m’a blessé comme peu de choses dans ma vie. »
« La vraie raison pour laquelle nous avons perdu… »
Et de poursuivre : « Avant le match, nous étions très calmes. Trop calmes. Nous ne pensions pas perdre et nous étions trop détendus. Il y avait trop d’arrogance. Nous nous sentions forts et confiants, mais c’était un problème mental et notre entraîneur, Fabio Capello, s’est immédiatement rendu compte de ça. La vraie raison pour laquelle nous avons perdu cette finale, je dirais, est liée au fait que Capello a fait des choix qui ne plaisaient pas à certains de mes coéquipiers. Certains joueurs n’ont pas aimé, ou même compris, les choix de Capello. Finalement, l’OM a marqué sur corner (par Boli, à la 43e minute, NDLR) et nous avons dû les regarder soulever la coupe. C’était très douloureux. Après le match, nous avons été remplis par un chagrin dévastateur dans le vestiaire. Nous ne pouvions pas croire ce qui s’était passé. »
Les Milanais se sont rattrapés en laminant le FC Barcelone de Johan Cruyff (4-0), un an plus tard : « Nous nous sommes amusés en nous battant les uns pour les autres, en équipe. C’était notre secret. C’était la meilleure recette pour parvenir en finale, un an après la défaite contre Marseille. »