Le journaliste est intrigué par le personnage portugais : « Lorsque j’écoute ou que je lis les choses à propos de son arrivée, j’ai l’impression que les sept plaies de l’Égypte vont s’abattre sur Marseille parce que Villas-Boas arrive, a-t-il lâché au micro de la chaîne L’Equipe. C’est un type qui a un début de carrière fulgurant, c’est le plus jeune vainqueur, à ce stade, de la Ligue Europa. Il avait 33 ans, il avait fait un quadruplé avec Porto. Ensuite, il a pris ses risques, il est allé dans des clubs compliqués. Il a repris Chelsea après Mourinho, c’était quand même un vestiaire avec Lampard, Terry, Drogba, c’est quand même des mecs qu’il faut bouger. Ça s’est pas bien passé. Il y a eu Tottenham, 55 % de victoires, ce n’était pas le club le mieux armé non plus. Une cinquième place. C’est quelqu’un auquel il a toujours manqué un petit quelque chose, mais qui faisait les choses ou qui suscitait des choses. Il y a toujours quelque chose de séduisant. Il y a le doublé, au Zenith St Petersbourg, ce n’est pas rien. Ensuite, qu’il aille trouver du boulot en Chine, pour moi il n’y a pas de honte. On va me dire « il est brûlé », tout ça, je ne vois pas ça comme ça : il faut qu’un entraîneur travaille. »
Et de conclure : « De manière un peu plus impressionniste, j’aime beaucoup quand des entraîneurs côtés viennent chez nous. J’ai toujours pensé que c’était un enrichissement. C’est un mec aussi, parce qu’il était sans travail en janvier, qui a choisi de faire le Dakar. C’est plutôt des choses qui me séduisent et m’intriguent. »
Un avis qui tranche avec la plupart de ceux exprimés, ces dernières heures.