Le groupe de supporters refuse d’abandonner les fumigènes et a pointé avec ironie la mauvaise saison de l’OM : « Leur arsenal répressif prévoyait des sanctions financières sur le prix des places en coupe, comme ce fut le cas contre Strasbourg, où nous avions appelé au boycott, et sur une « augmentation significative des tarifs d’abonnement pour tous les membres des groupes de supporters défaillants. Lors d’une réunion avec l’ensemble des groupes, le 15 avril, ce principe a été confirmé, les modalités restant à définir « prochainement »… Plus d’un mois s’est donc écoulé lorsque nous recevons un dossier technique, nous précisant les dates, les modes de paiement, etc., mais toujours pas de prix ! Il est clair que les dirigeants cherchent à jouer la montre et veulent éviter de nous communiquer cette information avant le match de vendredi, par peur de réaction, pour éviter un énième scandale… Seulement voilà, notre bilan diffère beaucoup du leur. Qui a été défaillant cette saison : eux ou nous ? Nous l’avons dit et répété : les fumigènes font partie de notre identité et nous ne laisserons personne nous dire comment animer notre tribune. » Et de conclure à la façon habituelle : « Direction démission ! »
Le discours reste à peu près le même, du côté de l’association, malgré l’interdiction des engins pyrotechniques et les sanctions que cela entraîne pour le club. Le problème des fumigènes entre certainement en compte pour expliquer le fait que les Ultras sont les plus virulents contre la direction phocéenne.
Pour rappel, l’OM a encore déboursé plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les amendes liées à l’utilisation des fumigènes, cette saison.