« Balotelli est insupportable, surtout pour les autres joueurs, le football ne l’intéresse pas, ça ne le branche pas. Il va faire quoi de sa vie, car c’est son métier d’être joueur de foot ? Il est où son plaisir ? Il dort, il fout rien (…) Il ne s’analyse pas. Je suis choqué. Il serait mauvais encore, on pourrait comprendre, mais lui il finit toujours par ne pas s’entendre avec ses coéquipiers, s’embrouiller avec untel, il est brouillé avec Nice, personne ne va le regretter à Marseille (…) C’est quoi sa vie au fond ? Là je pense qu’il ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie, il peut avoir quoi comme analyse. Il est dérangé le gars. »
Cette attaque apparaît totalement hors de propos, déplacée et ciblée sur l’homme, et non sur le joueur qui, s’il se fait régulièrement remarqué par ses énervements envers les arbitres et les défenseurs adverses, a quand même réussi à inscrire 8 buts en 14 matchs de L1 avec l’OM. Comme d’habitude, Daniel Riolo base ses analyses sur le comportement des hommes, moins sur les performances des joueurs.
