« Il a un côté cool, no stress, mais cette nonchalance est un atout. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, devant 60 000 spectateurs marseillais, il aborde les matches de la même façon qu’à l’adolescence, a confié le technicien dans les colonnes de L’Equipe. Alors qu’il était seulement en moins de 13 ans première année, je l’avais titularisé pour un choc entre l’OM et les Caillols, une vraie rivalité locale entre les deux équipes en tête du Championnat, un match très engagé sur un terrain stabilisé, dans un climat houleux. Il s’en était sorti, je l’avais laissé finir le match. Dans les contextes défavorables, il ne s’affole pas. »
« Il est dans la gestion émotionnelle »
Comme pas mal d’observateurs, il n’a pas compris pourquoi Rudi Garcia l’avait baladé au milieu du terrain : « Bouba ne se laissera jamais marcher sur les pieds, mais il maîtrise ses nerfs, il est dans la gestion émotionnelle. Il a toujours voulu être défenseur central, je l’ai essayé un peu au milieu, pour voir, il s’en sortait. Mais naturellement, il rayonnait derrière, il a toujours eu le bon placement, il était très dur à franchir en un contre un, ce n’est pas un monstre niveau taille, mais il a un bon timing et un jeu de tête intéressant. »
Kamara, dont le contrat ne court que jusqu’en 2020, a disputé 34 rencontres, toutes compétitions confondues, cette saison.