« La situation économique de l’OM est toutefois relativement logique, car le nouvel actionnaire n’a pas souhaité mettre en place une stratégie basée sur le trading joueur [achat-revente], mais plutôt une stratégie d’investissement assez forte sur l’actif joueur – sur le modèle du PSG, toutes proportions gardées – qui a coûté cher en indemnité de transfert et en salaires. Il n’est pas illogique de retrouver un OM assez nettement déficitaire à ce moment-là du projet », a-t-il expliqué dans les colonnes du Monde.
« Je ne pense pas que McCourt soit un problème, au contraire… »
Et de poursuivre sur Franck McCourt, qui a investi de fortes sommes : « Il y a beaucoup de clubs de Ligue 1 qui aimeraient avoir un propriétaire comme McCourt, capable d’investir près de 200 millions d’euros en deux ans (250 millions en réalité, dont 170 millions sur les transferts, NDLR). Je ne pense pas que l’actionnaire soit un problème, au contraire. Il amène sa culture américaine du « sport spectacle » et de l’industrie du sport, notamment du sport business. » Il pense que les futurs droits TV et la gestion du Stade Orange Vélodrome permettront à l’OM de se refaire : « La prise de contrôle du club sur l’exploitation du Stade Vélodrome est très intéressante sur le moyen long terme et permettre des gains marginaux assez conséquents. (…) Les droits TV de 2020-2021 permettront au club d’obtenir des subsides importants et donc de repartir avec une économie totalement transformée. »
Une non-participation à la Ligue des Champions, la saison prochaine, constituera un gros coup d’arrêt. Le projet phocéen devrait néanmoins s’en relever.