Laurent Blanc (libre) : priorité de Lyon pour prendre la suite de Bruno Genesio, l’ancien sélectionneur n’a pas repris de poste depuis son départ du PSG. Il aurait choisi de collaborer avec Franck Passi, en tant qu’adjoint. Est-il resté OM-compatible, malgré ses passages à Bordeaux et Paris ? Ses exigences financières seraient certainement très importantes.
Sergio Conceiçao (Porto) : le Portugais est en course pour remporter un deuxième titre de champion de Liga NOS. Il était parvenu à obtenir 50 % de victoires en 22 rencontres de Ligue 1, sur le banc de Nantes. Il est à 79 %, au Portugal, depuis son arrivée chez les Dragons. Son équipe s’est inclinée 0-2 contre Liverpool, lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions.
Julien Stéphan (Rennes) : depuis sa prise en main du Stade Rennais, il a glané 7 succès en 14 matchs de L1. Il a insufflé un nouvel élan aux Bretons, qui sont revenus à six points de l’OM, et pointent à la 11e place du classement. Il paraît néanmoins encore inexpérimenté pour le contexte phocéen et il n’est pas évident qu’Olivier Létang lui accorderait un bon de sortie.
Luciano Spalletti (Inter Milan) : le tacticien devrait bientôt être remplacé, chez les Nerazzurri. Il devrait être sur le marché, l’été prochain, et percevrait un salaire de 4,5 millions d’euros par an, en Lombardie. Il sera probablement convoité par de nombreuses écuries et il ne serait pas évident pour les dirigeants phocéens de l’attirer dans le sud de la France. L’Inter pointe pour l’instant à la 3e place du classement de Serie A.
Eusebio Di Francesco (libre) : il a pris la porte, à la Roma, après la 26e journée. Il n’a certainement pas été aidé par l’étonnant mercato réalisé par Monchi, l’été dernier, et pourrait constituer un bon coup. Il connaît notamment Kevin Strootman, qu’il coachait, la saison passée. Son équipe avait alors fini sur la 3e marche du classement de Serie A. Elle avait aussi atteint les demi-finales de la Ligue des Champions.
Bruno Genesio (Lyon) : le technicien a remporté chacun de ses duels tactiques face à Rudi Garcia, ces dernières années. Il pourrait avoir un profil proche de ce que cherchent les dirigeants marseillais, à savoir bosseur et facile à vivre. Depuis son arrivée à la tête de l’équipe rhodanienne, il a obtenu 72 succès en 125 matchs de Ligue 1, ce qui semble impressionnant. Il est néanmoins très estampillé lyonnais…
Claudio Ranieri (AS Rome) : après une expérience décevante, à Fulham, il tente de sauver ce qui peut l’être dans le club de la Louve. Sa mission prendra fin en juin. Son nom revient très souvent, lors des mercatos, mais il est peu probable que les décideurs olympiens optent pour son profil, tandis que son palmarès est mince et qu’il est dans sa 68e année.
Christophe Galtier (Lille) : le natif de Marseille réussit une grosse saison, sur le banc des Nordistes. Son équipe devrait facilement obtenir son billet pour la prochaine édition de la Ligue des Champions. Il maîtrise évidemment parfaitement le contexte phocéen et ne se laisserait pas impressionner par les supporters. Il a néanmoins prolongé avec le LOSC et son palmarès très léger reste un frein à sa venue.
Julen Lopetegui (libre) : l’Espagnol a connu deux grosses déceptions, coup sur coup, avec la Roja et au Real Madrid. Sa cote de popularité en a pris un coup. Il peut s’agir d’une opportunité intéressante, bien que son passage à Porto, de 2014 à 2016, ait été considéré comme un demi-échec. Et son travail chez les Merengues n’a guère été plus convaincant.
Rafael Benitez (Newcastle) : son expérience est énorme (Liverpool, Inter Milan, Chelsea, Naples, Real Madrid…) et il n’a pour l’instant pas prolongé avec les Magpies. Tacticien hors norme, il aurait certainement quelques idées à apporter au vestiaire phocéen. Il ne manque pas de convoitises et son départ n’est pas acquis. On peut aussi s’interroger sur le montant de ses émoluments et sur sa volonté de rejoindre la Ligue 1.
Gabriel Heinze (Velez Sarsfield) : la formation coachée par El Gringo est 6e du classement du championnat argentin. Le défenseur dur et rigoureux s’est mué en coach de tempérament parvenant à allier technique, spectacle et résultats. Il a déjà été sondé par Boca Juniors et son contrat se termine bientôt. Il manque d’expérience, mais connaît Marseille, où son caractère était apprécié.
Marcelo Gallardo (River Plate) : il gagne tout, ou presque, avec le club de Buenos Aires. Au point qu’il aura bientôt sa statue aux abords du stade Monumental. Son nom est régulièrement cité, en Europe, et on peine à croire que les dirigeants puissent chercher un entraîneur sans penser à lui. Il reste à voir s’il serait capable de faire la même chose outre-Atlantique.
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. De nombreux techniciens sont libres de tout contrat, tels Antonio Conte ou Jose Mourinho, qui paraissent inabordables pour le budget marseillais. D’autres coachs, en place, comme José Bordalás (Getafe) et Gian Piero Gasperini (Atalanta), pourraient aussi constituer des solutions intéressantes.
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