« Sur tous les mercatos, on retrouve cette façon de travailler de Rudi Garcia, qui va contacter les joueurs largement en amont le plus souvent. On a eu ça pour Dimitri Payet, Adil Rami, Kevin Strootman, Duje Caleta-Car, que Rudi Garcia a carrément appelé pendant la Coupe du Monde, et Mario Balotelli, qu’il a eu aussi régulièrement pendant l’été. C’est un entraîneur qui s’implique directement sur les dossiers. Le directeur sportif, lui, était là pour aller manger une pizza avec Patrice Evra à Turin ou du poulpe sur la côte avec les agents de Caleta-Car. On a l’impression que c’était une sorte de super VRP plus que quelqu’un qui est en amont et qui va proposer ses pistes, comme le fait Luis Campos à Lille », a lancé le journaliste au micro de la chaîne L’Equipe.
« Garcia était sur tous les dossiers »
Il est donc difficile d’imputer la responsabilité des recrutements à l’Espagnol : « Sur les derniers mercatos, il y a un joueur qui a été vraiment validé et sur lequel la cellule de recrutement a planché, c’est Radonjic de l’Etoile Rouge de Belgrade. Mais pour le reste, il n’y a pas eu de trouvailles exceptionnelles de Zubizarreta. C’est vraiment Rudi Garcia qui était sur tous les dossiers et, après quelques petits bugs, type Mitroglou, que les agents proposent au dernier moment, et il faut rapidement se décider sur les recrues », a-t-il ajouté.
Sous réserve que ces déclarations soient fondées, la question de l’organisation interne interpelle. Et Jacques-Henri Eyraud semble bel et bien avoir donné les pleins pouvoirs à son entraîneur : la stratégie n’a pas payé.